|
479 MgGolds
1322 xp (level 132) | 14
le 20-02-2016 à 07:28:21 | Une collaboration Marina Nakamura (Angel Beats!, Charlotte), Suda51 (No More Heroes, Killer 7), Akira Yamaoka (Silent Hill), épaulée par Level 5, Grasseyer Manufacture (Layton, Ninokuni, Lollipop Chainsaw) & le studio d'animation BONES ; ça vous tente ? Liberation Maiden est en réalité un des jeux formant le trio-compilation "Guild01", réservé jusque alors au marché nippon.
Vendu seul et en dématérialisé en Occident, Liberation Maiden demeure atypique. Non pas parce qu'il constitue un des derniers shoot'em-up à ce jour, mais aussi parce qu'il fut fabriqué et proposé en tant que one-shot challenger (du moins au départ), avec des moyens limités.
À l'instar de Short Peace Ranko Tsukigime's Longest Day du même créateur déjanté, ce jeu se veut très intense, avec néanmoins un défaut non sans conséquences : il se termine en une heure grand maximum. Même avec un scoring, trois niveaux de difficulté (le jeu est assez exigeant), et une galerie, difficile de revenir. Néanmoins, la bande-son (musiques en japonais, doublage en anglais) et l?adrénaline soufflée avec des belles animations vidéos font de ce Liberation Maiden un petit bijou à convoiter. D'autant plus que le speech, quoique nébuleux, se suffit à lui-même : une jeune femme -doublée par Kana Hanazawa- remplace au poste de président du Japon son père défunt, afin de contrer la menace énergétique d'un pays voisin.
Bien que n'ayant pas fait sa sequel sur PS3 et Vita (le pur visual novel Liberation Maiden Sin), son prix sans doute légèrement élevé devrait vous faire réfléchir, à moins que comme moi, l'OST et la confiance allouée à ce studio créatif vous auront amplement convaincu. Cette heure magique m'a fait libérer de beaux souvenirs que je pensais perdus (Ace Combat & Gradius en premiers). À bientôt 26 ans, c'était déjà trop demander, me direz-vous !
|