Lorsqu'un jeu Rockstar est annoncé, on s'attend toujours à un must-have. Cependant, tenter de faire un jeu d'enquêtes criminelles dans le Los Angeles des années 40 était un paris risqué, d'autant plus que le jeu s'est fait attendre pendant 5 ans... Mais réussi avec brio. Voyons pourquoi.

Inspecteur Phelps, matricule 1247
Dans L.A. Noire, on incarne Cole Phelps, un rescapé de la seconde guerre mondiale, venant tout juste d'intégrer la prestigieuse Police Départementale de Los Angeles. Notre héros commence en tant que simple patrouilleur, puis, au fil de l'aventure, gravira des échelons, jusqu'à ce qu'un "évènement assez inattendu" le rétrograde... (Pas de spoil pour ceux qui n'y ont pas encore joué.)
Vous serez toujours accompagnés d'un coéquipier (qui change lorsque vous changez de brigade) qui, chose regrettable, est beaucoup plus charismatique que vous (pas vous en tant que tel bien sur, je parle de Phelps).

Los Angeles, 1947 : Une ville, une ambiance
Un des gros point fort du jeu est incontestablement son ambiance. En effet, la reconstitution du Los Angeles des années 40 est tout simplement bluffante : les véhicules, les monuments, l'architecture des maisons, le style vestimentaire de l'époque... Tout y est fidèlement reproduit pour une immersion des plus totales. De plus, il est possible de jouer en noir et blanc, et bien que cette option soit facultative, elle ne fait que renforcer ce sentiment d'immersion. La bande-son est elle aussi excellente, ce sont d'ailleurs les premières notes jouées qui vous plongeront dans cet univers si fabuleux qu'est celui de L.A. Noire.

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