Shadows of the Damned est sur le papier alléchant. Titre mélangeant le gameplay d'un RE4, le côté déjanté d'un No More Heroes et dont les thèmes musicaux proviennent du compositeur de ceux de Silent Hill, il ne pouvait en être autrement. Pourtant, certaines critiques m'ont vite refroidi : trop dirigiste et linéaire, à la ramasse techniquement parlant et trop court, tels ont été les arguments qui ont repoussé mon achat... Alors, coup de coeur ou grosse déception ?

My name is Garcia Fucking Hotspur...
Shadows of the Damned nous met dans la peau de Garcia Hotspur, un mexicain grande gueule tatoué de partout. Celui-ci est complètement fou de Paula, une blonde à la silouhette alléchante, et est constamment contraint de la protèger dans un univers où grouillent les démons. Et quand le maître des démons, Fleming, capture la belle et la retient prisonnière dans les ténèbres, notre héros va devoir montrer qu'il en a des grosses.
C'est après avoir pris connaissance de ce scénario, peu original il est vrai, que notre aventure commence... Bienvenue en enfer.

... Hunter of demons, and before you die, I will carve my name into your flesh !
Avant de pénetrer dans un monde où les démons aux sales gueules sont rois, vous faites la connaissance de Johnson, alias G. Ce crâne est en fait un ancien démon ; il vous servira donc de guide, mais pas que. Il est en effet capable de se transformer en moto, mais aussi et surtout en arme. Avec un simple pistolet, un fusil à pompe et une mitraillette, qui évouleront tous trois au fil de l'aventure, vous aurez largement de quoi faire une véritable boucherie. Vous l'aurez compris, Shadows of the Damned est un jeu complètement barré. Et Johnson (qui me fait penser à Weathley de l'excelllentissime Portal 2, de par ses répliques cultes notamment) est loin d'être le seul élément complètement barge.

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