Super Meat Boy m'évoque beaucoup de choses. Des rires, des pleurs, de la viande, un fétus et même du caca. Oui, oui, du caca. Explications.

Un fétus déglingué du cerveau
Une cinématique en guise d'intro. On y voit un certain "Dr Fetus", un "Meat Boy" ainsi que sa copine, "Bandage Girl" Le premier détestant le second, il décide donc de kidnapper sa copine. Le petit morceau de viande rouge, n'écoutant que son c?ur et son courage, va donc partir à sa recherche.
Un scénario tout ce qu'il y a de plus simple, mais très efficace, grâce au charisme fou qu'ont ces trois protagonistes.

Try Again !
Le premier monde, The Forest, s'offre alors à nous. Là encore, nouvelle cinématique, qui rappelle étrangement Street Fighter.
A peine les premiers niveaux commencés que l'on s?aperçoit que ce jeu n'est pas banal. Si le gameplay, à l'instar de l'excellent LIMBO, est très simpliste, avec une touche de saut (A) et une touche pour Runner (RT), le jeu n'en est pas pour autant facile, bien au contraire. Au cours de votre aventure, vous mourrez un nombre de fois incalculable. En effet, Super Meat Boy est basé sur le concept du Die and Retry, c'est à dire la progression par l'échec : chaque niveau (sauf les 4 premiers) comporte des milliards de pièges, aussi fourbes qu'inattendus. Et en plus de les connaître par c?ur, il vous faudra une parfaite maîtrise des sauts pour en venir à bout.

Trainées de sang, coulées de larmes et éclats de joie
En plus d'être extrêmement jouissif, Meat Boy est doté de graphismes très primaires, rappelant certains titres Old-School. Une véritable ambiance méchamment sadique est ainsi créée : lorsque vous avancez, du sang se répand sur le sol ; de même que lorsque vous vous faites broyer par une scie, le sang du steak restera dessus jusqu'à ce que vous finissiez le niveau.

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